La main sur la Plaie est née en décembre 2017 à Genève. L’ONG est officiellement reconnue par les autorités communales, cantonales et fédérales, et d’Utilité publique depuis le 16.04.2018.

Antoine Patriot a quitté Madagascar en 2014 pour s’installer à Genève avec son épouse Nieves Patriot, où réside le siège de l’ONG.

Il a gardé des liens étroits avec Soeur Claudine qui s’occupait d’un orphelinat situé à Nosy Be. Interpellé par le manque de moyens dont elle disposait il a pris la décision d’agir en créant Manum In Vulnere, dans le but de lutter contre la pauvreté et venir en aide aux enfants.

Malheureusement, Antoine Patriot nous a quitté en 2020, laissant derrière lui cette ONG naissante. Famille et amis se sont concertés et ont monté une équipe plus que motivée à faire vivre M.I.V., afin de rendre hommage à Antoine mais surtout venir en aide aux personnes défavorisées à Madagascar.

Les actions de M.I.V. se sont déplacées à Fianarantsoa et plus précisément à l’école primaire publique EPP MAHAZENGY.

Né le 17 octobre 1969 à Paris, Antoine Patriot a été sensibilisé au sort des populations les plus pauvres dès son plus jeune âge. Après avoir vécu 15 ans en Haïti, son parcours le conduit successivement aux Philippines puis en France, avant de s’installer, en 2008, avec son épouse Nieves, sur l’ile de Nosy Be à Madagascar. Cette période fut pour eux l’occasion de rencontrer sœur Claudine, responsable d’un orphelinat aux conditions de vie difficiles. Le couple très sensible à la cause des enfants en grande précarité, se lie d’amitié avec la sœur, et l’aide activement. En 2014, le couple s’installe à Genève tout en conservant des liens très étroits avec Madagascar.

« Antoine nous a quitté prématurément en juillet 2020 à Genève. Si son départ nous a été tout particulièrement douloureux, nous sommes déterminés à poursuivre son œuvre au profit des plus fragiles ».

Antoine est unanimement décrit par ses proches comme étant un homme profondément humaniste et pourvu d’une grande générosité. Doté d’une très grande faculté d’adaptation, il a toujours su s’intégrer au plus proche de la population des pays où il a vécu. Il n’aura eu de cesse d’œuvrer pour venir en aide aux plus démunis.

Fidèles aux valeurs et à l’esprit d’Antoine, les membres de l’association tiennent à lui rendre hommage en faisant vivre et grandir l’O.N.G. qu’il a fondée.

« Que l’aventure continue…et que leurs sourires soient notre plus belle récompense »

Ta sœur, Élisabeth
Présidente de l’O.N.G